Nom: Izuka
Prénom: Kyoko
Age: 15 ans
Caractère: Elle peut paraître un peu froide aux premiers abords, mais si on prend le temps de la connaître, elle se révèle être très sympa. Elle est courageuse et perd rarement son sang froid. Mais si elle s’énerve, ça peut faire très mal. Elle ne va souvent vers les autres et met pas mal de temps à faire confiance à qui que ce soit, à cause de sa méfiance. Elle est très adroite et patiente. Elle peut écouter les autres parler d’eux, mais elle déteste parler de soi. Elle est intelligente, rusée même et très malicieuse.
Physique : Elle a les cheveux rouges et noirs. Ils sont souvent attachés. Ses yeux jaunes sont bordés d’orange et de rouge. Ils sont souvent vifs et pétillants. Elle a un visage régulier au teint clair, pâle même. Tout, dans son physique rappelle le feu, bien qu’elle contrôle l’eau. Elle est assez grande et est dotée d’un corps fin et élancé.
Histoire : Kyoko est née dans un petit village entouré de champs. Ses parents gagnaient modestement leur vie. Elle était une petite fille joyeuse, qui aimait jouer dans les champs et grimper dans les arbres. Sa joie de vivre faisait plaisir à voir et elle était aimable avec tout le monde, si bien que tout le monde l’aimait. Mais cette vie joyeuse ne dura pas. Un matin de printemps alors qu’elle sortait jouer dans les champs, un étrange spectacle s’offrit à elle et bouleversa sa vie. Elle vit sa mère pendue dans le jardin, à un cerisier en fleur. Elle portait une robe blanche et c’est une curieuse vision que cette créature entourée d’une pluie de pétales. Immédiatement, les soupçons se portèrent sur son père. On disait qu’il l’aurait poussé à se pendre. Finalement, il fut reconnu coupable et condamner à être pendu. Une semaine après ce jugement, on le conduisit sur une petite place du village, où avait été dressé une potence. Debout sur une charrette tirée par des bœufs, il se débattait dans ses chaînes en hurlant. Le bourreau, vêtu de noir, attendait les bras croisés l’instant fatidique où il accomplirait son devoir. Il était muet, impassible face à la foule qui l’insultait autant qu’elle riait du condamné. Ce dernier était descendu puis poussé sans ménagement vers la potence surélevée. Il réclamait pitié. Il réclamait de l’eau. Il réclamait un instant de plus pour appartenir encore un peu à ce monde. Mais le bourreau lui mettait la tête dans un sac taché de bave qui avait probablement déjà servi. Le prêtre, en bas de l’escalier, récitait à mi-voix, la tête penchée sur son livre noir comme pour ne pas voir. Il y eut un claquement soudain de la trappe, et ce léger craquement, si particulier, qui évoquait l’accroc d’une grosse aiguille dans un tissu rêche. Le condamné avait cessé de vivre. Il n’était qu’une loque flasque, se balançant mollement comme un sac de son. Il restait là, suspendu entre ciel et terre, s’agitant au gré du vent. Après cet évènement funeste, elle ne fut plus la même. Elle qui était si joyeuse et enjouée, elle devint triste et maussade. Elle ne riait plus, elle n’allait plus courir et jouer dans les champs. Elle fut confiée à sa cousine, qui habitait à une demi heure du village. Elle vint donc la chercher et la fit monter dans une petite voiture. Elle mit sa valise dans le coffre et partit. Mais Kyoko ne vit jamais l’endroit où habitait sa cousine. En route, un camion les percuta de plein fouet et la voiture tomba dans l’eau. Sa cousine se cogna la tête contre le volant et avait perdu conscience. Kyoko, elle, était coincé à cause de la ceinture de sécurité. Elle n’avait plus d’oxygène, quand elle se rendit compte qu’elle pouvait respirer sous l’eau. Cela l’affola plus, que ça ne la rassura. Elle finit par réussir à se dégager et sortit de l’eau. Elle alerta les secours qui lui confirmèrent ses craintes : sa cousine était morte. Elle retourna au village où elle fut placée dans un orphelinat. On commençait à la regarder d’un mauvais œil. On disait qu’elle portait malheur. Aussi si elle marchait dans la rue, tout le monde s’éloignait d’elle. C’était pareil à l’orphelinat : plus personne ne l’aimait. Le jour des ses 10 ans, elle entendit parler de Dream Magic. Elle se souvenait toujours de ce qui c’était passé lors de l’accident. Elle décida alors de vérifier si elle avait vraiment des pouvoirs. Une nuit, elle s’échappa de l’orphelinat et se dirigea vers un lac. Elle avait toujours su très bien nager. Elle plongea dans le lac et essaya d’aller toucher le fond. A mi-chemin, elle n’eut plus d’oxygène aussi elle réessaya de respirer. A sa grande surprise, elle y parvint. En ressortant de l’eau, elle jeta un regard triste sur le lac. Elle qui était déjà détestée, là elle serait carrément tuée. Les habitants du village n’aimaient pas les choses inexplicables. A ce moment, plusieurs gerbes d’eau s’élevèrent et firent des arabesques. C’était très beau mais cela épouvanta Kyoko, qui partit en courant. Pendant 5 ans, elle fit des recherches et découvrit enfin comment aller à Dream Magic.
Situation Familiale : Ses parents et sa cousine sont morts, le reste de la famille de Kyoko ne veulent pas entendre parler d’elle et la tient responsable de tous ces malheurs.
Autres : Très adroite, elle dessine très bien et joue de la flûte.